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Découvert écologique

Le monde est depuis samedi à « découvert écologique », c’est-à-dire le point auquel la consommation des humains excède la capacité de la Terre à soutenir cette consommation, d’après le groupe britannique à but non lucratif, le New Economics Foundation.

 

Le Jour de la Dette écologique a eu lieu trois jours plus tôt cette année qu’en 2006, qui lui-même avait eu lieu trois jours plus tôt qu’en 2005.

 

 

 

 

 

Le New Economics Foundation a déclaré que la date avait été déplacée de manière stable chaque année depuis que l’humanité a commencé à vivre au-delà de ses moyens environnementaux dans les années 1980.

 

« Alors que le monde s’approche de plus en plus près d’un réchauffement climatique irréversible, et va plus loin dans la dette écologique, pourquoi le Royaume-Uni exporterait 20 tonnes d’eau minérale à l’Australie et ensuite en ré-importerait 21 tonnes ? » a déclaré le directeur du New Economics Foundation, Andrew Simms.

 

« Et pourquoi cet échange inutile serait davantage la règle que l’exception qui la confirme ? » a-t-il ajouté.

 

Non seulement, il y a un fossé énorme entre les riches et les pauvres mais il y a aussi des variations profondes dans les dépenses environnementales et écologiques entre les pays riches selon le New Economics Foundation.

 

Si chaque personne dans le monde avait les mêmes taux de consommation que les habitants des Etats-Unis, il faudrait 5.3 planètes Terre pour supporter cette consommation, a déclaré le New Economics Foundation, notant que ce chiffre était de 3.1 en France et en Grande-Bretagne, de 3.0 pour l’Espagne, de 2.5 pour l’Allemagne et de 2.4 pour le Japon.

 

Mais si chacun imitait la Chine, qui construit une centrale électrique fonctionnant au charbon tous les cinq jours pour nourrir son économie en plein boom, il faudrait seulement 0.9 planète Terre.

 

Le rapport du New Economics Foundation est publié alors même que règne un grand enthousiasme diplomatique pour le meeting des ministres de l’environnement qui aura lieu en décembre sur l’île indonésienne de Bali, et qui devrait marquer le début des négociations sur un remplacement du Protocole de Kyoto pour freiner le réchauffement climatique, le Protocole de Kyoto expirant en 2012.

 

Les gouvernements ont commencé à se mettre debout et à écouter alors que l’opinion publique du monde appelle à une action urgente pour lutter contre le réchauffement climatique qui est décrit par certains comme la plus grande menace à laquelle l’humanité est confrontée a déclaré le New Economics Foundation.

 

Mais il n’y a pas toujours pas de consensus entre les plus grands émetteurs de dioxyde de carbone au monde, les Etats-Unis et la Chine et l’Inde, les deux côtés insistant pour que l’autre fasse le premier pas.

 

Mais le rapport du New Economics Foundation, intitulé « Chinadependence » fait état du fait que la Grande-Bretagne, parmi d’autres, sous-estime ses émissions de dioxyde de carbone parce qu’en effet la Grande-Bretagne a exporté ses industries pollueuses en Chine dans les années 1990 et importe maintenant des produits qu’elle aurait fait soi-même.

 

« Alors que la Chine est de plus en plus attaquée à cause de l’augmentation de ses niveaux de pollution, les experts sous-estiment deux choses importantes. D’abord, par personne, les émissions de gaz à effet de serre de la Chine représentent une fraction de celles d’Europe et des Etats-Unis. Par ailleurs, quand on regarde attentivement les flux commerciaux, on peut voir qu’une grande part de l’augmentation des émissions de la Chine est due à la dépendance du reste du monde aux exportations de la Chine » a indiqué Andrew Simms.



04/09/2010
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