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René Dubos cet inconnu

René Dubos, né à Saint-Brice-sous-Forêt le 20 février 1901 et mort à New York le 20 février 1982, est un agronome, biologiste et écologue français.

Né dans le Val-d'Oise, René Jules Dubos fait ses études à Hénonville dans l'Oise avant de rejoindre le lycée Chaptal à Paris et d'intégrer l'Institut national agronomique dont il sort ingénieur agronome en 1921.

En 1923, il devient rédacteur à l'Institut international d’Agriculture à Rome. Puis très vite il quitte l'Europe pour entamer une carrière de biologiste et chercheur aux États-Unis.

En 1924 il devient assistant de recherches à l'Université Rutgers dans le New Jersey. En 1927, à l'initiative d'Alexis Carrel il est recruté comme collaborateur de O.T. Avery au service de maladies respiratoires de l’Université Rockefeller de New York où il découvre l’action spécifique d’une enzyme bactérienne qui décompose la capsule des pneumocoques. Cette découverte le met sur la voie de la découverte de la gramicidine, premier antibiotique commercialisé.

L'avancée scientifique capitale qu'il effectue en 1932 ne sera redécouverte que soixante-dix ans plus tard : les microbes développent des ferments "constitutifs" et des ferments "adaptatifs" qui permettent la réaction appelée "adaptation créatrice". Cela amène René Dubos à une autre découverte, celle de la tyrothricine.

En 1941 il est reçu à l’Académie des Sciences des États-Unis, il poursuit ses travaux sur la tuberculose expérimentale, sa femme succombant à cette maladie en 1942. En 1945 il publie The Bacterial Cell in its Relation to Problems of Virulence, Immunity and Chemotherapy, ouvrage fondamental de la biologie.

Son activité d'auteur et de vulgarisateur commence alors, en même temps que les récompenses se multiplient et qu'il est nommé Professeur à l'Université Rockefeller en 1957.

Vers la fin de sa vie, sa carrière de chercheur se réoriente vers l'écologie et notamment l'écologie globale. Il prépare en 1972, avec Barbara Ward, le rapport de base de la première Conférence des Nations unies sur l’environnement (CNUE ou « Sommet de la Terre ») de Stockholm, qui a pour titre Nous n’avons qu’une terre. Il est ensuite à l'origine de la création du Programme des Nations unies pour l'environnement.

Selon lui, « l'environnement doit être considéré au sens large, c'est-à-dire qu'il doit inclure non seulement le milieu inerte et vivant extérieur à l'espèce, mais aussi le milieu inerte et vivant qui lui est interne, c'est-à-dire la niche écologique que chaque espèce façonne et les membres qui la composent. Ainsi, vis à vis de son environnement, toute espèce doit-elle être considérée à la fois dans ses parties et son tout ».



19/07/2011
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